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Luiza, la chanteuse franco-brésilienne nouvelle étoile de la pop métissée

La chanteuse franco-brésilienne de 30 ans cosigne Soleil bleu, l’un des tubes de l’été. Une ode à la liberté entre électro douce et groove tropical.

« Dingue, inattendu, improbable ! » Luiza n’aurait jamais imaginé que sa chanson Soleil bleu, cocréée avec le duo de reggae électro Bleu Soleil, cumulerait des millions de vues sur les réseaux sociaux et les plateformes de streaming, jusqu’à devenir l’un des hits de l’été. « Bleu Soleil m’a contactée pour booster son premier EP avec ce titre dont j’ai tout de suite aimé le côté céleste et acidulé. En donnant ce petit coup de pouce, j’ai aussi lancé ma carrière ! » exulte l’artiste, qui y fredonne à l’envi « Laissez-moi vivre comme je veux, les pieds dans l’eau et la tête en feu ». « On a tous mis 20 euros pour acheter un microphone et l’enregistrer dans une chambre, se souvient Luiza. J’ai écrit le texte au moment d’une rupture amoureuse. Ce morceau correspond à une envie de souffler, rêver, courir, c’est très libérateur. »
 

Luiza a grandi à Rennes. Son père, contrebassiste de jazz brésilien, l’a très tôt initiée à la musique. Elle a pratiqué la harpe, le piano, la guitare. « Et quand mes parents ont compris que j’aimais surtout chanter, ils m’ont inscrite, à 7 ans, dans une classe aménagée pour le chant lyrique, jusqu’à mes 15 ans. Cette formation me donne aujourd’hui une liberté incroyable pour m’exprimer musicalement. » À 18 ans, Luiza part sur l’île de La Réunion pour étudier la photo documentaire à l’école des Beaux-Arts. Très vite, sa passion dévorante pour le chant la rattrape, elle s’illustre dans des jam-sessions et s’invite « sans demander l’autorisation » dans tous les concerts qu’elle va voir.

Différents styles musicaux

« J’ai carrément pris le micro et squatté la scène de Richard Bona et d’Emir Kusturica. Heureusement pour moi, cela s’est toujours bien passé, s’amuse-t-elle. C’est comme ça que j’ai rencontré mon premier tourneur et mon actuel producteur. » Elle apprend aussi l’improvisation en fusionnant différents styles musicaux « pour tracer des chemins que personne n’éclaire », comme elle le souffle dans Soleil bleu. Ce qu’elle fait aussi dans son EP Fantastik, sorti au printemps et composé en partie avec Louis Thomas, le trompettiste du groupe world Ladaniva. Elle y insuffle du maloya (Wadidadu), du trip-hop onirique (Fantastik) et de la cumbia reggae (Demain demain).

La jeune femme a aussi enrichi son expérience en jouant dans des squats à Paris. Elle en parle comme d’une aventure extraordinaire. « Dans l’un des squats, il y avait une salle de cirque, de théâtre et de cinéma. On faisait notre pain dans une caravane, c’était l’abondance à partir de la précarité. Cela m’a donné de l’espoir en l’humain. »

L’univers de Luiza rappelle celui de Manu Chao. Elle rêve d’ailleurs de faire un duo avec l’iconique interprète de Me gustas tú. « C’est la bande-son d’une dizaine d’années de ma vie, son répertoire transpire la nature, le soleil, la joie. Et derrière le côté festif, on sent aussi une mélancolie touchante. » En duo avec le groupe d’électro-dub Mahom, elle reprend également, avec délicatesse, le Temps de l’amour de Françoise Hardy. Cet été, Luiza enregistre son premier album et prévoit un duo avec le rappeur Carbonne « et, j’espère, Manu Chao ! » À bon entendeur…

Fantastik, de Luiza, Cinq7 et Wagram music.

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