Devenue un véritable phénomène grâce à quelques titres ensorcelants au croisement des esthétiques rap, R’n’B, afro et électro, la chanteuse de 21 ans sera l’une des têtes d’affiche immanquables de la fête.
Couronnée Boss Lady, Théodora a mis tout le monde d’accord en quelques mois, ses concurrents masculins au premier rang. Après avoir décroché la révélation féminine de la cérémonie des Flammes, dédiée aux esthétiques rap et R’n’B, on apprenait il y a quelques jours que la chanteuse de 21 ans remplissait pour la rentrée quatre Zénith de Paris en un temps record, preuve de la fascination qu’elle suscite.
Du panache, de la verve, du style, de l’humour, du déhanchement, de l’allure, il y a tout cela et bien plus chez ce phénomène musical qui pioche avec le même appétit dans les rythmes africains, le bouyon antillais, les sonorités rap, l’électro et la pop. Née dans une famille d’opposants politiques congolais exilés, Théodora s’investit un temps au conseil régional des jeunes de Bretagne, tente sa chance en classe prépa puis décide d’enfourcher une carrière musicale avec son frère Jeez Suave aux platines.
Des titres à succès
Auréolée d’un premier titre viral, Le paradis se trouve dans le 9.3, elle avait fait le déplacement, place de la République, au concert coorganisé par l’Humanité dans l’entre-deux tours des dernières législatives pour faire front contre l’extrême droite.
C’était avant que ne déferle l’imparable Kongolese sous B.B.L, tube du printemps (et peut être de l’été) tiré de sa mixtape Bad Boy Lovestory truffée de morceaux surprenants et addictifs qui ont poussé à son chevet la diva pop Juliette Armanet, les rappeurs Jul et Luidgi, ou le pianiste Chilly Gonzalez. Tous se sont retrouvés sur une version augmentée de sa mixtape, Méga BBL, prélude à une tournée événement qui ne pouvait faire l’économie d’un passage par la Fête de l’Humanité.
