Dans son sixième film, Philippe Faucon braque la caméra sur des héroïnes ignorées : ces femmes de ménage et leurs filles qui résistent à la souffrance et qui livrent bataille pour leur liberté. Présenté à Cannes, lors de la Quinzaine des réalisateurs, « Fatima » sera en salle mercredi 7 octobre. Soria Zeroual, émouvante Fatima, a pris goût au tournage. Elle crève l'écran. Chapeau !
« Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu'une forêt qui pousse. » L'arbre qui tombe, Philippe Faucon l'a raconté dans son précédent film, « la Désintégration » (2011), où il montrait la dérive terroriste de jeunes Français. Cette fois, parce qu'il lui semblait important de « préserver l'espoir », il montre « la forêt qui pousse ».
« Fatima », son sixième long-métrage, adapté des récits de Fatima El Ayoubi (1), met en lumière des femmes de l'ombre. Ces prolétaires invisibles, qu'on croise tous les jours dans les rues ou qu'on aperçoit, tôt le matin, dans les couloirs des bureaux. On les voit si peu dans le cinéma français.
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