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L'INTERNATIONALE : POTTIER

Eugène Pottier (Paris, 4 octobre 1816-6 novembre 1887), poète et révolutionnaire, écrivit les paroles de L'Internationale.
Il participa à la Révolution de 1848. Sous l'Empire, il est à l'origine de la création de la chambre syndicale des dessinateurs, qui adhère ensuite à la Première Internationale.
Membre de la garde nationale,il prend part aux combats durant le siège de Paris de 1870, puis prend une part active à la Commune de Paris, dont il est élu membre pour le 2ème arrondissement.
Il participe aux combats de la «Semaine sanglante»,puis parvient à s'enfuir en Angleterre.
Condamné à mort par contumace,il s'installe aux Etats-Unis d'où il organise la solidarité pour les communards déportés. Après l'amnistie de 1880,il rentre en France où, malgré sa pauvreté,il poursuit la publication de ses poèmes.
Mais c'est le texte de «l'Internationale»,écrit en juin 1871 et mis en musique par le lillois Pierre de Geyter en 1888 qui lui vaudra une renommée mondiale, devenant l'hymne ouvrier que l'on connait.
Jean Ferrat revient sur lui dans sa chanson La commune. Ses chansons furent reprises après sa mort, que ce soit par des artistes d'inspiration socialiste, communiste, anarchiste ou libertaire.
Eugène Pottier est enterré au cimetière du Père Lachaise à Paris.


Pierre Degeyter (ou Pierre De Geyter en néerlandais), né le 8 octobre 1848 à Gand et mort le 26 septembre 1932 à Saint-Denis, est un ouvrier et musicien belge célèbre pour avoir composé la musique de L'Internationale.

Le chant fut un succès immédiat, d’abord en France, puis dans le monde entier.

Il est adopté en 1889 comme hymne de la Deuxième Internationale. Lors de la scission entre socialistes et communistes, Degeyter choisit les seconds.

Le chant deviendra l’hymne national de l’URSS. Degeyter fut l’invité d’honneur de Staline à Moscou en 1927, lors des célébrations du dixième anniversaire de la Révolution d'octobre.

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PAROLES

Chorus:
C'est la lutte finale:
Groupons-nous, et demain,
L'Internationale
Sera le genre humain.
C'est la lutte finale:
Groupons-nous, et demain,
L'Internationale
Sera le genre humain.

1. Debout! les damnés de la terre!
Debout! les forçats de la faim!
La raison tonne en son cratère,
C'est l'éruption de la fin.
Du passé faisons table rase,
Foule esclave, debout! debout!
Le monde va changer de base:
Nous ne sommes rien, soyons tout!

Chorus:

2. Il n'est pas de sauveurs suprêmes:
Ni Dieu, ni César, ni tribun,
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes!
Décrétons le salut commun!
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l'esprit du cachot,
Soufflons nous-memes notre forge,
Battons le fer quand il est chaud!

Chorus:

3. L'État comprime et la loi triche;
L'Impôt saigne le malheureux;
Nul devoir ne s'impose au riche;
Le droit du pauvre est un mot creux.
C'est assez languir en tutelle,
L'Égalité veut d'autres lois;
"Pas de droits sans devoirs," dit-elle,
"Égaux, pas de devoirs sans droits!"

Chorus:

4. Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail:
Dans les coffres-forts de la bande
Ce qu'il a créé s'est fondu.
En décrétant qu'on le lui rende
Le peuple ne veut que son dû.

Chorus:

5. Les rois nous soûlaient de fumées,
Paix entre nous, guerre aux tyrans!
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l'air et rompons les rangs!
S'ils s'obstinent, ces cannibales,
A faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.

Chorus:

6. Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs;
La terre n'appartient qu'aux hommes,
L'oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent!
Mais, si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins, disparaissent,
Le soleil brillera toujours!

Chorus:

3. L'État comprime et la loi triche;
L'Impôt saigne le malheureux;
Nul devoir ne s'impose au riche;
Le droit du pauvre est un mot creux.
C'est assez languir en tutelle,
L'Égalité n'a pas de lois;
"Je n'en reconnais plus," dit-elle,
"Égaux, nous n'avons que des droits!"

Chorus:

Fiers compagnons, c'est la lutte finale;
En liberté, groupons-nous et demain,
N'ayons qu'un but: l'Internationale
Pour affranchir, enfin, le genre humain.

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