La chanteuse du tube Tout c’qui nous sépare fait son retour après dix ans d’absence et sort un délicieux album d’inspiration jazz.
Des années que Jil Caplan n’avait pas fait parler d’elle. Alors, elle ouvre son cœur comme pour rattraper le temps qui passe, « qui nous aide à comprendre mieux qui on est, confie-t-elle, ce qu’est le rapport humain, même si cela reste un grand mystère ». La chanteuse, qui a marqué le paysage de la musique dans les années 1990 avec des tubes comme Tout c’qui nous sépare ou encore Natalie Wood, revient avec Imparfaite (Washi Washa/Warner). Un titre qui pourrait bien lui ressembler, dont elle s’amuse : « Pendant longtemps, on cherche une espèce de perfection. On nous demande d’être des super-amantes, super-femmes, super-mamans. Et puis on vieillit, on fait la paix avec tout ça. En fait, Imparfaite, pour moi, c’est pacifier quelque chose. C’est accepter de ne pas être parfaite, tout simplement. »