À l'approche du premier tour des législatives, Camille Senon, rescapée du massacre d'Oradour-sur-Glane, alerte sur les dangers d'une victoire du Rassemblement National. Militante historique du PCF et de la CGT, elle approuve le choix du syndicat de soutenir le Nouveau Front Populaire.
Du FN au RN, "le fond est toujours le même"
Face à la possible victoire du Rassemblement National aux élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, elle alerte : "le RN c'est le fascisme, c'est la haine, c'est le racisme, le danger pour la démocratie, pour les libertés, pour la laïcité", en résumé "le danger absolu".
Elle tient à rappeler les propos de Jean-Marie Le Pen, "en ce qui concerne Oradour, il avait dit qu'il y aurait beaucoup de choses à dire". Entre le Front National d'hier et le Rassemblement National d'aujourd'hui, "le fond est toujours le même".
Un appel "à réfléchir au danger que représente le choix du RN"
Camille Senon "c'est prendre un grand risque que d'essayer" le RN. Pour elle, les bons résultats du parti lepéniste s'expliquent parce que les gens ont été "malmenés par le droite, déçu par la gauche en particulier la présidence de François Hollande qui a fait beaucoup de tords". Aujourd'hui, elle juge l'ancien président de la République "gonflé" de se présenter de nouveau en Corrèze, sous la bannière du Nouveau Front Populaire.
Militante historique de la CGT, elle approuve le choix du syndicat d'appeler à soutenir le Nouveau Front Populaire car le "danger est trop fort, trop grand". Camille Senon conclut : "de toutes mes forces, j'appelle tous les citoyens, toutes les citoyennes, à vraiment réfléchir au danger que représente le choix du RN".