En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Yvette Horner affichera onze tours de France à son compteur. Claude Poirier/Roger-Viollet
Yvette Horner est morte lundi à 95 ans. Icône indémodable du musette, l’artiste à la chevelure flamboyante avait commencé sa carrière en 1947 et donné son dernier concert en 2011.
Bon sang, que les clichés ont la peau dure ! Il lui en aura fallu, du courage, du talent, de la pugnacité, pour s’imposer, gagner ses galons un à un, dans un milieu où les « chauffe Marcel ! » étaient légion. Yvette Horner, un petit bout de femme de 1,53 mètre, immense choucroute sur la tête, brune ou rousse, perchée sur des talons, le pli de la jupe multicolore impeccable, des bijoux pétillants aux poignets, autour du cou, aux oreilles, perdus dans sa chevelure, a rejoint, lundi, le paradis des musiciens.
De nombreux artistes ont accepté de participer à un projet original : celui de rendre hommage à un instrument de musique que l'on entend peu, l'accordéon !
Avec des chansons titres à la fois anciens et modernes, Florent Mothe, Arcadian, Joyce Jonathan ou encore Elodie Fregé sont tous présents sur l'album Accordéons-nous sorti le 21 juillet 2017.
"Il faut oser, même quand on se sent menacé, de ne pas voir l'autre comme un monstre" a conseillé à des collégiens la cantatrice Barbara Hendricks, invitée lundi au vingtième anniversaire d'un établissement scolaire qui porte son nom à Orange (Vaucluse).
"Il faut oser, même quand on se sent menacé, de ne pas voir l'autre comme un monstre, mais quand même c'est un être humain. ça nous permet aussi de ne pas tomber dans le piège de l'EI", a développé la soprano américaine face à des collégiens de troisième.
La soprano, marraine du collège, devait répondre à des questions sur son enfance dans l'Amérique ségrégationniste, sa carrière de soprano, son engagement humanitaire... préparées par les cinq classes de troisième, en choisissant parmi des feuilles de papier colorées disposées dans une urne. "Les réfugiés sont nos frères, nos soeurs, nos enfants. Bien sûr, il peut y avoir un ou deux terroristes (parmi les migrants qui arrivent en Europe, ndlr).
Est-ce qu'on va prendre le risque de perdre notre humanité (...) ou sauver l'humanité ?", a demandé l'ambassadrice honoraire à vie du Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés, longuement applaudie par l'assistance.
"Le racisme, on ne va jamais l'éradiquer, c'est une lutte constante", a-t-elle ajouté. "Elle est généreuse. Il y a de l'amour dans ce qu'elle dit. ça nous donne envie d'aider son prochain, d'être plus solidaires entre nous", ont réagi à l'issue de l'échange Aariba, Leila, Enzo et Marwann. Barbara Hendricks était invitée lundi au 20 ans du collège qu'elle avait inauguré en janvier 1996, établissement classé en éducation prioritaire, et qui accueille cette année 515 élèves.
Dans son sixième film, Philippe Faucon braque la caméra sur des héroïnes ignorées : ces femmes de ménage et leurs filles qui résistent à la souffrance et qui livrent bataille pour leur liberté. Présenté à Cannes, lors de la Quinzaine des réalisateurs, « Fatima » sera en salle mercredi 7 octobre. Soria Zeroual, émouvante Fatima, a pris goût au tournage. Elle crève l'écran. Chapeau !
« Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu'une forêt qui pousse. » L'arbre qui tombe, Philippe Faucon l'a raconté dans son précédent film, « la Désintégration » (2011), où il montrait la dérive terroriste de jeunes Français. Cette fois, parce qu'il lui semblait important de « préserver l'espoir », il montre « la forêt qui pousse ».
« Fatima », son sixième long-métrage, adapté des récits de Fatima El Ayoubi (1), met en lumière des femmes de l'ombre. Ces prolétaires invisibles, qu'on croise tous les jours dans les rues ou qu'on aperçoit, tôt le matin, dans les couloirs des bureaux. On les voit si peu dans le cinéma français.
RETROUVEZ EGALEMENT LA CRITIQUE DE CE FILM DANS LES MAGAZINES DIFFUSEES PAR LES RADIOS DU GROUPE MOSAIK RADIO